- the safety of the child;
- the distance between the parents’ homes and the school / college / high school;
- the stability of the child;
- the educational qualities of the parents;
- the age of the children;
- the kind of attachment that binds the child to his parents;
- the disagreement of the parents may lead the Court to refuse to set up an alternate custody (Civ 1, March 3, 2009, appeal n ° 05-17.163);
- the adherence of the child of age of discernment is also taken into account, in particular when a parent requests the setting up of an alternating residence.
En cas de désaccord des parents sur la résidence d’un enfant mineur, il appartient au juge aux affaires familiales de trancher le conflit en se fondant sur l’intérêt supérieur de l’enfant. Deux options principales s’offrent alors au Tribunal. En application de l’article 373-2-9 du Code civil, le juge peut mettre en place une garde alternée ou bien octroyer un droit de visite et d’hébergement au parent qui ne réside pas avec l’enfant.
Garde alternée ou droit de visite et d’hébergement
Lors d’une garde alternée « classique », l’enfant changera de résidence chaque semaine, en général le vendredi à la sortie des classes ou bien le samedi matin. Néanmoins, le temps de résidence chez chacun des parents peut ne pas être paritaire. Autrement dit, un enfant pourra résider deux semaines chez un parent, une semaine chez l’autre.
Le droit de visite et d’hébergement traditionnellement mis en place par le juge est le suivant : un week-end sur deux au domicile du parent qui ne réside pas avec l’enfant et la moitié des vacances scolaires. Le juge aux affaires familiales peut également mettre en place un droit de visite et d’hébergement élargi en ajoutant au droit de visite et d’hébergement classique un après-midi ou bien un jour par semaine.
La résidence de l’enfant fondée sur l’intérêt supérieur de l’enfant
Quelle que soit la décision du juge, le choix de la résidence est fondé sur l’intérêt supérieur de l’enfant (Civ. 1ère, 13 mars 2007, pourvoi n°06-17.869). Afin d’identifier cet intérêt supérieur, les juges du fond procèdent à une appréciation concrète d’une série de critères ci-après énumérés :
- la sécurité de l’enfant ;
- la distance entre les domiciles des parents et l’école / collège / lycée ;
- la stabilité de l’enfant ;
- les qualités éducatives des parents ;
- l’âge des enfants ;
- le type d’attachement qui lie l’enfant à ses parents ;
- la mésentente des parents peut conduire le Tribunal à refuser de mettre en place une garde alternée (Civ. 1ère, 3 mars 2009, pourvoi n°05-17.163).
- l’adhésion de l’enfant en âge de discernement est également prise en compte, notamment lorsqu’un parent sollicite la mise en place d’une résidence alternée.
Les juges du fond disposent d’un pouvoir souverain d’appréciation pour déterminer les modalités de la résidence de l’enfant à la suite de la séparation des parents.
En cas de conflit des parents sur la résidence de l’enfant, il est vivement recommandé de recourir aux services d’un avocat qui assurera la défense de vos intérêts. En pareille hypothèse, Maître Héloïse KAWAISHI et Maître Gaétan DI MARTINO vous aideront à constituer votre dossier et mettre toutes les chances de votre côté pour satisfaire vos demandes.
Afin de préserver le couple parental et l’intérêt supérieur des enfants, il peut être opportun de recourir à une médiation. Après avoir identifié les demandes et besoins des médiés, notre cabinet choisira le type de médiation adaptée à la situation.
Héloïse KAWAISHI, avocat et médiateur à Londres, Paris et Strasbourg, est en charge du département droit international de la famille au sein du Cabinet Jurisglobal.
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